Le 12 juin, 2007 - Les médias

Les coopératives de santé - Une manière d'augmenter les revenus des médecins? L'article de Marie-Joëlle Brassard paru dans Le Devoir du 8 juin sur les coopératives de santé apporte un éclairage intéressant sur le projet porté par ces coopératives. Il est exact de dire que les coopératives de santé ne s'inscrivent pas dans une perspective de privatisation, car ce terme renvoie à l'entreprise privée. Les coopératives logent à l'enseigne de l'économie sociale, un secteur qui se situe en quelque sorte entre les créatures de l'État et les entreprises privées. Cependant, il faut s'interroger dès maintenant sur les garanties réelles de maintien de la gratuité des services médicaux offerts par les coopératives. Dans plusieurs cas, des coopératives de santé ont été bel et bien mises sur pied à l'initiative de citoyens du milieu, désireux de s'assurer de la présence de services médicaux sur leur territoire. On pense entre autres au projet de coopérative situé sur le territoire du CSSS du Lac-Témiscamingue. La part sociale ne sera que de 10 $ et les services médicaux y seront gratuits et accessibles aux non-membres. C'est l'orientation à privilégier, d'autant plus que la Loi canadienne de la santé interdit de facturer l'obtention de services médicaux. Fondaction CSN investit 5 millions de dollars dans R&D Capital Fondaction, le Fonds de développement de la CSN pour la coopération et l'emploi, investit 5 millions de dollars dans R&D Capital, spécialisée dans le financement à court terme des PME admissibles aux crédits d'impôts à la recherche scientifique et au développement expérimental (RS&DE). R&D Capital agit en complément du financement bancaire traditionnel. Elle finance jusqu'à 75 % des crédits d'impôt à la recherche et développement octroyés par les gouvernements du Québec et du Canada, par des prêts se situant entre 100 000 $ et 1 000 000 $. Ce type d'intervention permet aux entreprises d'encaisser les crédits d'impôt auxquels elles ont droit beaucoup plus rapidement et de les injecter dans leurs activités courantes. Les prêts sont consentis dans des entreprises de différents secteurs, entre autres les sciences de la vie, l'environnement, l'agroalimentaire, le multimédia et l'industrie traditionnelle.