Le 13 mars, 2008 - Les médias

De bonnes nouvelles mais le plan reste à faire Le budget, dévoilé aujourd'hui par le gouvernement du Québec, contient quelques bonnes nouvelles pour les acteurs de l'économie sociale à travers le Québec. Par contre, il reste encore des efforts à faire pour la mise en place d'une stratégie globale de développement de l'économie sociale permettant d'envoyer un message clair sur l'importance de ce secteur dans l'économie québécoise. Parmi ces bonnes nouvelles, soulignons l'annonce d'un investissement de 132 millions de dollars pour la construction de 2000 logements sociaux, permettant ainsi la poursuite du développement de logement coopératif et sans but lucratif pour les familles, les aînés et les clientèles ayant des besoins spéciaux. L'annonce également d'investissements pour la création de 20 000 nouvelles places en services de garde, notamment dans les Centres de la petite enfance, et ce pour les quatre prochaines années, nous apparaît satisfaisante. La Coopérative de santé poursuit son bout de chemin Le projet de Coopérative de santé dans la MRC Robert-Cliche a déjà atteint près du tiers de l’objectif de membres que le comité provisoire s’était fixé pour la première année, et ce, en près d’un mois. La sensibilisation se poursuivra de plus belle en mars et avril pour faire rallier le plus de gens possible à la cause. Michel Roy, président du comité provisoire avait fait le vœu que 1500 membres adhèrent au cours de la première année du projet. Les cinq présentations publiques en un mois ont permis l’adhésion de 415 membres à ce jour. Selon le comité provisoire, la population a redemandé de nouvelles soirées d’information. Trois nouvelles dates s’ajoutent à l’horaire pour de nouvelles soirées d’information. Un budget terne, faute de marge de manoeuvre En se plaçant délibérément en situation budgétaire serrée, le gouvernement s'est lui-même condamné à un budget terne, qui contient peu de mesures susceptibles d'assurer un financement adéquat des missions de l'Etat et pratiquement rien pour la lutte à la pauvreté. Telle est la critique de l'Union des consommateurs du budget présenté aujourd'hui par la ministre Monique Jérôme-Forget. L'Union des consommateurs fait sienne l'analyse de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), qui identifie les baisses d'impôt consenties depuis l'an 2000 comme étant le principal facteur de ce que plusieurs aiment appeler la "crise des finances publiques". Ainsi, malgré la prospérité économique et une croissance des revenus supérieure à celle des dépenses, l'Etat s'est volontairement privé d'une marge de manoeuvre annuelle estimée aujourd'hui à près de 10 milliards, montant qui représente les baisses d'impôt et avantages fiscaux consentis aux particuliers. Cette politique budgétaire a favorisé les ménages les mieux nantis.