Le 31 mars, 2008 - Les médias

Alban D’Amours : partir avec le sentiment du devoir accompli Alban D’Amours quitte la présidence de Desjardins avec le sentiment du devoir accompli. Après huit ans à la tête du Mouvement coopératif, il considère que le groupe a atteint tous les objectifs qu’il s’était fixés, et même plus. Seul regret, il aurait voulu mettre encore plus d’efforts pour faire une place aux jeunes. M. D’Amours, économiste de formation, a notamment enseigné à l’Université de Sherbrooke et a été sous-ministre avant de devenir cadre chez Desjardins, en 1988. Douze ans plus tard, il prenait les rênes de la coopérative. Parmi les défis à relever, il y avait la fusion des fédérations et de la Confédération des caisses ainsi que toute la réorganisation du Mouvement. Le président et chef de la direction croit que c’est devenu une force pour Desjardins, qui a su tirer profit de la restructuration, autant en faisant des économies qu’en améliorant les services. M. D’Amours visait aussi une hausse de la productivité et de la rentabilité. Aujourd’hui, il semble qu’il ait gagné son pari. Les excédents et les ristournes ont atteint un sommet historique en 2007, malgré les pertes associées à la crise du papier commercial. En comparaison avec 1999, avant qu’il n’entre en fonction, les excédents ont plus que triplé; les ristournes aux membres ont presque quintuplé.